INTRODUCTION
XJDIC est un dictionnaire électronique japonais-anglais conçu pour opérer dans une fenêtre d'environnement graphique et fournir un support aux polices de caractères japonais, comme Kterm/Kinput2 sous X11. Il est basé sur JDIC et JREADER qui ont été développés pour fonctionner sous MS-DOS, sur PC IBM et clones.
À partir de la V2.2, XJDIC supporte les kanji au format JIS X 0212-1990. Pour utiliser ces kanji, vous aurez besoin d'un environnement adéquat, comme Kterm 6.2.2.
Voir le document xjdic23_inf.html pour des informations d'ordre général.
DISTRIBUTION
La distribution de XJDIC s'effectue grâce au fichier "xjdic23.tar.gz" (ou "xjdic23.tgz"). Il contient :
Si vous utilisez les kanji supplémentaires du jeu de caractères JIS X 0212-1990, vous devriez vous fournir le fichier KANJD212. On peut l'utiliser en ajoutant les informations qu'il contient au fichier KANJIDIC, constituant ainsi un seul fichier augmenté. (J'ai procédé ainsi et appellé ce fichier combiné "kanjidic_b".)
Il n'y a pas de structure de fichiers incluse dans les programmes du fichier xjdic23tar, cela laisse à l'utilisateur le choix de cet aspect de l'installation. Certains utilisateurs installeront les binaires localement, par exemple dans ~/bin, tandis que d'autres feront le choix d'une installation plus centrale, par exemple dans /usr/local/bin.
PROCÉDURE D'INSTALLATION
XJDIC V2.3 peut être lancé comme un programme autonome (stand-alone), ou comme un ensemble client/serveur. (La version autonome nécessite l'installation de l'ensemble des fichiers, alors que le programme client suffit à accéder aux informations dans la version client/serveur.) Le module en charge de la recherche dans les fichiers des dictionnaires, par exemple le programme autonome ou serveur, peut opérer en maintenant les fichiers dans la RAM, utiliser le bus partagé (memory-mapped I/O), ou encore un système dynamique de demande-pagination. La procédure qui suit décrit l'installation la plus simple, convenant à un utilisateur installant le programme pour un usage personnel.
(Vous pouvez utiliser le compilateur GNU en invoquant gmake au lieu de make, ou en lançant make avec l'option de ligne de commande CC=gcc...)
Cela doit avoir créé les fichiers de programme binaires xjdgen, ainsi que xjdic_sa (pour la version autonome) ou le couple xjdic_cl/xjdserver (pour la version client/serveur). Selon que vous vouliez utiliser la version autonome ou la version client/serveur, renommez soit xjdic_sa, soit xjdic_cl simplement en "xjdic".
MODE CLIENT/SERVEUR
Dans le mode client/serveur, la recherche dans le dictionnaire est effectuée par un programme indépendant qui opère en arrière-plan en tant que démon (daemon). Les fonctions orientées utilisateur sont rassemblées dans un programme client qui communique avec le programme serveur en utilisant le protocole Internet de communication UDP/IP. Cela rend possible la localisation des programmes client et serveur sur deux machines différentes et même (cela fait rêver) dans deux pays différents.
Un usage typique du mode d'opération client/serveur est quand de nombreux utilisateurs d'XJDIC appartiennent à une même organisation. Cela permet ainsi d'éviter de lancer un lourd processus de recherche sur chaque station de travail.
La compilation du programme serveur et client se fait comme suit :
Le même fichier .xjdicrc peut être utilisé à la fois par le programme client et le programme serveur, mais l'installateur peut vouloir des versions séparées. La directive spéciale principale est la spécification du "serveur", par exemple :
MÉTHODE D'ACCÈS AU DICTIONNAIRE
Il existe une option de compilation, pour spécifier le mode de recherche dans les fichiers des dictionnaires, par exemple pour le mode autonome ou le mode serveur :
La méthode demande/pagination était auparavant la méthode par défaut, mais elle a été remplacée dans la V2.3 par la méthode du bus partagé. Avec la demande/pagination, le tampon de la taille des pages (VBUFFSIZE par défaut 4096) et le tampon du nombre de pages (NOVB par défaut 1000) sont définis dans le fichier xjdic.h. Pour modifier ces paramètres, décommentez les lignes de ce fichier. Pour ne pas utiliser la méthode demande/pagination, compilez sans l'option -DDEMAND_PAGING dans le makefile.
XJDXGEN
XJDXGEN est un utilitaire qui analyse les fichiers des dictionnaires et produit un fichier nom_du_dictionnaire.xjdx contenant la table d'index (voir ci-dessous). Si vous faites un quelconque changement dans les dictionnaires, vous devrez relancer XJDXGEN avant d'utiliser de nouveau XJDIC.
XJDXGEN inscrit la longueur des fichiers des dictionnaires et la version de XJDIC dans le fichier .xjdx, et si XJDIC détecte une anomalie, il refusera de se lancer. Cela assure que XJDXGEN soit bien lancé chaque fois que le dictionnaire est modifié.
L'index généré par XJDXGEN contient une longue série de nombres entiers marquant l'octet de départ de chaque "mot" contenu dans le dictionnaire, ainsi qu'un classement alpha/kana/JIS des "mots" indexés. Cela permet une recherche binaire rapide et également l'affichage par ordre alphabétique, classé par kana... en fonction des mots clefs. Les "mots" indexés par XJDXGEN sont définis pour chaque séquence de un ou plusieurs kana, chaque occurence d'un kanji, ou chaque séquence à partir de trois caractères ascii alphabétiques ou numériques. Les mots communs comme "de", "à", "le"... ainsi que les termes grammaticaux comme "adj", "vi", "vt"... ne sont pas indexés. Les mots compris entre ({...}), ne sont également pas indéxés.
XJDRAD
Le programme C XJDRAD est disponible pour les utilisateurs voulant conserver l'affichage dans une fenêtre séparée des radicaux utilisés dans le sous-système de reconnaissance multiradicale des kanji.
MAKEKANJSTROKE
Ajouté à la distribution, vous trouverez le fichier kanjstroke, qui est extrait du fichier principal KANJIDIC, comptabilisant le nombre de traits. Il est utilisé associé au sous-système de reconnaissance multiradicale des kanji. Le programme C MAKEKANJSTROKE est fourni au cas où l'utilisateur souhaiterait générer un fichier "nombre de traits".
Jim Breen
School of Computer Science & Software Engineering
Université de Monash
Melbourne, Australie
(jwb@csse.monash.edu.au)
September 1998
APPENDICE - TABLEAU DES MODULES ET DES FICHIERS
Voici le tableau des modules et des différents fichiers binaires :
PROGRAMME | AUTONOME | CLIENT | SERVEUR |
xjdic.h | O | O | O |
xjdfrontend.c | O | O | N |
xjdsa.c | O | N | N |
xjdcomm.c (xjdicrc & stringcomp) | O | O | O |
xjdservcomm.c (DicSet, dbchar, etc.) | O | N | O |
xjdserver.c | N | N | O |
xjdclient.c | N | O | N |
Le tableau suivant indique les fichiers nécessaires au lancement de l'application :
PROGRAMME | AUTONOME | CLIENT | SERVEUR |
.xjdicrc | O | O | O |
edict, edict.xjdx (& autres) | O | N | O |
kanjidic, kanjidic.xjdx | O | N | O |
romkana.cnv | O | O | N |
radicals.tm | O | O | N |
vconj | O | O | N |
radkfile | O | O | N |
kanjstroke | O | O | N |
clipboard | O | O | N |
edictext, edictext.xjdx (*) | O | O | N |
gnu_licence | O | O | N |
Traduction : Raphaël Carrand (raphael.carrand@free.fr)